Depuis le 25 mai 2018 une nouvelle réglementation dite RGPD est applicable.

Les utilisateurs peuvent agir et manifester leur refus d’être surveillés sur les réseaux sociaux.

Le plus souvent, la surveillance des données personnelles peut être remarquée par l’utilisateur qui constate qu’il reçoit des publicités ciblées qui s’affichent au moment de la navigation sur internet. Cette publicité qui lui apparaît est fonction des sites visités.

Le recueil de ses informations se faisait jusque là sans le consentement libre des utilisateurs pour livrer leurs données à des fins publicitaires. Certaines entreprises ont accepté de se conformer au RGPD, mais beaucoup refusent encore.

La conséquence demeure dans le fait de ne plus pouvoir accéder notamment à ses réseaux sociaux si l’on refuse de livrer ses données personnelles.

Ces droits existaient déjà depuis une loi de 1995 sans que la sanction prévue ne soit assez dissuasive pour pousser les entreprises à modifier leur politique d’utilisation.

Désormais la sanction est bien plus importante puisque l’amende prononcée par la CNIL peut atteindre 400 milliards d’euros !

On peut raisonnablement penser qu’avec de telles sanctions, la surveillance devrait définitivement être supprimée.

En tout état de cause, si les publicités ciblées disparaissent, les réseaux sociaux gratuits tels qu’on les connaît risquent vraisemblablement de disparaître.

En effet, avec la perte des bénéfices procurés par les publicités, les réseaux sociaux risquent de travailler à perte et de disparaître à moyen ou long terme, à moins de trouver une autre alternative comme le paiement des utilisateurs pour l’accès à ces réseaux.

Il s’agit donc d’une affaire à suivre avec le Cabinet Alcée Avocats qui vous informe de toute l’actualité juridique.